Le cheval possède une ouïe très fine, capable d'identifier une
souris dans la paille à 100 mètres
[21] ou de distinguer des sons dont l'intensité ne varie que d'un décibel
[14]. Il perçoit des sons sur une plage de
fréquence de 6 Hz à 33 500 Hz, ce qui lui permet de ressentir des tremblements de terre avant l'homme ou de percevoir des ultrasons
[14].
Mobilisés par seize muscles, les pavillons auriculaires du cheval sont mobiles, ce qui lui permet de les orienter vers la source d'un son qu'il souhaite analyser. Les deux oreilles sont mobiles de façon indépendantes et il existe une connexion nerveuse entre les muscles des yeux et des oreilles qui confère la capacité d'orienter en même temps les deux organes sensoriels vers un signal qui attire l'attention du cheval
[14]. La forme en entonnoir des oreilles est également un facteur d'amélioration de la capacité auditive. Cette dernière est indispensable pour cet animal pour détecter les prédateurs, en particulier pour compenser sa perception visuelle peu utilisable lorsqu'il mange, activité qui constitue pourtant son occupation principale
[22].